Le réemploi c’est consommer des produits d’occasions qui n’ont subi aucun traitement. Pour que celui-ci soit dit « réemployé » il faut qu’il garde son usage premier (exemple : une table reste une table) à l’inverse de la réutilisation ou du recyclage. De plus, le produit ne prend jamais le statut de déchets, ou du moins le réemploi retarde au maximum la mise en déchet du produit.

Chez RÉEMPRO, nous partons du principe que ce qui n’est pas utilisé dans une entreprise ou une maison peut être utilisé par un autre acteur. Notre but est donc de faire circuler les produits déjà existants afin de réduire leurs productions. Notre mission est de mettre en relation ces acteurs, pour faciliter les échanges et que l’économie circulaire devienne le mode de consommation principale. Nous sommes conscients que tout ne peut pas être réemployé mais nous sommes convaincus que cette pratique est nécessaire à la préservation de notre environnement ainsi que notre économie. 

Depuis quand parlons-nous du réemploi ?

Déjà au temps de l’Antiquité, le réemploi était présent, c’était une action banale et logique. Les matériaux étant plus simples et ayant subi peu de transformation, c’était d’autant plus facile de réemployer.

A partir du XXème siècle, la pression du temps pousse les acteurs du bâtiment à agir vite et consommer neuf pour une question de simplicité et de coût (la démolition étant devenu moins cher que la déconstruction sélective) et ce mode de consommation se répercute dans les foyers. Cependant, ce système a ses limites, 70% de la totalité des déchets proviennent du bâtiment, et cela a un fort impact sur l’environnement. L’État, l’ONU, l’Union Européenne, les associations, et la population prennent conscience que la croissance des déchets pourrait être limitée par le réemploi, ils mettent tout en œuvre pour que cette pratique ancestrale redevienne courante. De plus, le coût en hausse des matières premières permet au réemploi d’être avantageux financièrement.